Le massage thaï né en Inde, il y a plus de 2500 ans grâce à Shivaga Komarpaj, médecin personnel et disciple de Siddhârta (Bouddha). Il accompagne son maître afin de répandre la philosophie bouddhiste et conçoit une technique unique de guérison par le massage inspirée du yoga et fondée sur l’ayurvéda traditionnel.
Il l’enseigne aux moines bouddhistes (monks) tout au long de son périple. Une fois en Thaïlande, il perfectionne la pratique et l’enseigne aux médecins traditionnels thaïlandais. C’est alors qu’elle est retranscrite, ce qui lui permet de traverser le temps. Les écrits sont encore aujourd’hui conservés au sein du temple Wat Pho « Temple du Bouddha couché », à Bangkok, qui abrite depuis 1962 une école de massage traditionnel.
En 2004, j’ai eu l’occasion de partir en Thaïlande pour une mission avec Sisley et ai demandé à ma direction de pouvoir passer 4 semaines sur place, en plus du séjour programmé, afin d’étudier le massage thaï dans cette belle école traditionnelle qu’est le Wat Po (Temple du Bouddha couché) de Bangkok.
A la fin de ses 5 semaines de formation, j’ai eu envie de réviser tout ce qu’elle avait appris avec un maître le dernier jour d’école. Très concentrée, je suis entrée dans une profonde méditation à en oublier le temps. A la fin, l’horloge de la salle de classe indiquait 15h30, alors que la séance avait démarré à 9h du matin ! De cette expérience est née la synergie entre le transmetteur et le receveur, mais aussi une bonne compréhension de la nécessité d’avoir un corps souple et sans douleur afin de pouvoir prendre toutes les postures librement pour transmettre une énergie juste et équilibrante.